Vaccination du Whippet : Un vétérinaire en blouse bleue vaccinant un Whippet bringé sur la table d’examen.
Santé & soins

Vaccination du Whippet : Comment savoir s’il existe un risque ?

Pour commencer, quand on parle de la vaccination du Whippet et de ses risques, cela réveille très vite les émotions.
D’un côté, certains maîtres signent tout ce qu’on leur propose. Parce que « le vétérinaire sait mieux » et que « de toute façon, tout le monde fait pareil ». De l’autre, il y a ceux qui refusent quasiment chaque piqûre, après avoir vu une vidéo choc ou lu un témoignage dramatique sur les réseaux.

À première vue, on pourrait croire qu’il suffit de choisir un camp : pro ou anti-vaccin. En réalité, votre Whippet a surtout besoin que vous sortiez de ces deux extrêmes. La vaccination du Whippet est une série de décisions concrètes, qui engagent la santé d’un chien bien réel, avec son histoire, ses fragilités et son mode de vie.

Quand j’ai dû faire vacciner Pimprenelle la première fois, je me suis posée beaucoup de questions. Alors, comme toute bonne propriétaire obsessive (c’est mon droit 😉), j’ai effectué mes recherches. Bien entendu, je ne suis pas vétérinaire. Mais voici le truc qui va vous soulager de suite : les Whippets ne figurent PAS parmi les races les plus à risque. Oui, vous avez bien lu. Mais continuons donc à décortiquer ce sujet ensemble.

D’abord, parlons chiffres. Parce que c’est important de connaître les vraies données et pas juste de paniquer sur les réseaux sociaux. Un grand nombre d’études le confirme : le taux global de réactions adverses aux vaccins chez le chien s’élève à environ 38 cas pour 10 000 chiens vaccinés. Cela signifie à peine 0,38 %. Vous lisez bien. Moins d’une chance sur 250.

Concernant la vaccination du Whippet et les risques spécifiques, il faut souligner que ces pourcentages généraux s’appliquent aussi à notre race. Et c’est une excellente nouvelle.

Et je vous rappelle l’info qui change tout : les Whippets ne figurent pas au rang des races à haut risque ! Les plus touchées sont en réalité, le Carlin, le Chihuahua, le Jack Russell, le Bouledogue français, le Bichon, le Teckel et le Shih Tzu. Ces petites races connaissent effectivement une vulnérabilité accrue.

Bon, maintenant, parlons spécifiquement de nos Whippets et des risques de vaccination. Je dois être honnête ici. Certains éleveurs responsables ont noté une sensibilité particulière chez les chiots Whippets au composant leptospirose des vaccins combinés. Ce n’est pas généralisé. Mais c’est assez reconnu pour qu’on en parle.

En effet, l’American Whippet Club en a parlé. C’est donc un sujet qui mérite une vraie discussion avec votre vétérinaire. Pas de panique, mais plutôt une réflexion stratégique.

En France, le risque de leptospirose dépend beaucoup des zones humides, rurales, des rongeurs présents… Si vous vivez dans une région où la leptospirose n’est pas un risque majeur, vous pouvez peut-être envisager d’omettre ce vaccin. Discutez avec votre vétérinaire de la réalité du risque dans votre région. Quelle est vraiment la probabilité que votre Whippet soit exposé à la leptospirose dans votre environnement ? C’est LA question à poser.

Cela dit, et je ne le répèterai jamais assez, chaque Whippet est unique.

Et on ne peut pas ignorer les risques qui existent réellement. Il faut souligner que comprendre ces risques de vaccination du Whippet, c’est aussi mieux les gérer.

Un Whippet bringé fatigué, allongé sur son coussin près d’une gamelle d’eau après une vaccination.

Pour commencer, parlons des réactions légères liées à la vaccination du Whippet. Car oui, un vaccin n’est pas un geste anodin. Mais non, cela ne veut pas dire que chaque injection est une catastrophe potentielle. Et oui, les légers effets secondaires existent et ils sont bien plus courants que les réactions graves. Heureusement, ces contrecoups disparaissent sans intervention.

Voici ce que vous pourriez observer après la vaccination de votre Whippet :

  • Fatigue temporaire : D’abord, une légère faiblesse ou une baisse d’énergie passagère survient généralement dans les 24 heures. Pimprenelle est restée sur le canapé toute une après-midi après le rappel de sa première vaccination. Je me suis inquiétée pour rien. Dès le lendemain, elle courrait partout comme d’habitude.
  • Perte d’appétit : Ensuite, une réticence à manger ou une baisse d’appétit temporaire survient parfois. Certains chiens deviennent des petits récalcitrants et refusent leur gamelle habituelle. Patience. Cela passe généralement en moins de 48 heures.
  • Légère inflammation :  En outre, une légère douleur ou un petit gonflement au point d’injection disparaît naturellement en quelques jours. Vous la remarquerez à peine si vous faites attention.
  • Fièvre légère : C’est l’une des réactions les plus fréquentes et la plus bénigne. Un signe que le système immunitaire fait son travail.
  • Démangeaisons minimes : Enfin, de légères démangeaisons ou une légère desquamation de la peau peuvent survenir. Rien d’alarmant. Elles disparaissent, normalement, rapidement.

Ces réactions ne justifient aucune intervention médicale urgente. Elles font partie du processus normal. Il ne faut pas oublier que votre vétérinaire les connaît parfaitement. Elle (ou il) vous en parlera certainement avant la vaccination.

Maintenant, parlons des vrais risques de vaccination du Whippet. Car les réactions graves existent. Elles sont extrêmement rares mais elles existent.

  • L’anaphylaxie : Premièrement, examinons l’anaphylaxie. C’est la réaction la plus grave et potentiellement la plus dangereuse. Il s’agit d’une réaction allergique systémique qui se produit généralement dans l’heure suivant l’injection (mais peut survenir jusqu’à 48 heures après). Les signes d’une anaphylaxie incluent le gonflement de la tête, du museau ou autour des yeux. Une respiration difficile ou bruyante. Des vomissements ou une diarrhée. Un effondrement soudain ou une perte de conscience. Une éruption cutanée importante. Si vous voyez l’un de ces signes, appelez immédiatement votre vétérinaire ou rendez-vous à la clinique d’urgence. Ce n’est pas le moment de tergiverser.
  • Les réactions auto-immunes : Ensuite, le système immunitaire peut s’en prend à ses propres cellules. C’est plus rare et généralement plus tardif. Cela peut prendre plusieurs jours avant de se manifester. Ces réactions peuvent inclure une anémie hémolytique immune (baisse anormale du taux de globules rouges) aiguë ou chronique, des complications nerveuses, ou des troubles gastro-intestinaux graves.
  • Le choc : En dernier lieu, mentionnons la réaction systémique grave affectant la fréquence cardiaque, la pression artérielle et l’oxygénation générale du corps. Les gencives sont pâles ou bleutées. La faiblesse est généralisée. Mais c’est aussi extrêmement rare.

Mais voici le truc important : les réactions anaphylactiques ne représentent que 1,7 % de TOUTES les réactions vaccinales. Calculez donc le pourcentage réel d’anaphylaxie dans la population générale des chiens (y compris ceux qui n’ont pas fait de réaction). On tourne alors autour de 0,006 %. Autant dire, presque rien.

Comprendre les risques réels de la vaccination du Whippet signifie aussi comprendre ces chiffres. Car ils sont rassurants.

Un Whippet chez le vétérinaire pour une vaccination, seringue à la main et affiche Vaccination du Whippet et risques en arrière-plan.
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Pour commencer, je dois être claire. Les Whippets jeunes, castrés (ou stérilisées pour les femelles) recevant plusieurs vaccins à la fois courent un risque légèrement plus élevé de réaction. C’est une tendance générale pour les petits chiens, pas juste les Whippets. Mais il faut souligner que même ce « risque accru » reste incroyablement bas.

Voici les facteurs à considérer :

  • L’âge : Les chiens de 1 à 3 ans ont un risque 35 à 64 % plus élevé que les chiots plus jeunes (2 à 9 mois). C’est contre-intuitif pour beaucoup de gens, mais c’est documenté.
  • Le statut par rapport à la stérilisation : Les chiens stérilisés ont un risque 27 à 38 % plus élevé que les chiens intacts. Sans entrer dans un débat sur la castration/stérilisation, c’est une donnée à connaître.
  • L’administration de plusieurs vaccins lors d’une même visite : C’est LE facteur le plus modifiable. Chaque vaccin supplémentaire donné lors d’une même visite augmente le risque d’une réaction adverse de 27 % chez les petits chiens (moins de 10 kg) et de 12 % chez les chiens plus grands.

Examinons la solution la plus efficace pour réduire les risques de vaccination du Whippet. C’est simple et ça marche. Au lieu de donner tous les vaccins lors d’une seule visite, demandez à votre vétérinaire de les étaler. Un vaccin par visite. Deux semaines d’intervalle au minimum.

Pourquoi cela fonctionne ? Plusieurs raisons. D’abord, cela réduit la charge immunitaire que votre Whippet doit gérer à la fois. Ensuite, cela permet d’identifier précisément quel vaccin pourrait poser problème si une réaction survenait. C’est aussi une excellente occasion d’observer comment votre Whippet réagit individuellement à chaque antigène.

Avec Pimprenelle, c’est ce que j’ai choisi de faire concernant sa vaccination. Une injection à la fois. Cela a signifié plusieurs visites à la clinique vétérinaire. Alors oui, cela a coûté un peu plus cher en frais de visite. Mais c’était mon investissement dans sa sécurité. Et honnêtement ? Je n’aurais pas agi autrement.

En outre, il existe d’autres approches que vous pouvez discuter avec votre vétérinaire pour minimiser les risques de vaccination du Whippet.

  • La prémédication : Pour les chiens ayant des antécédents de réaction vaccinale ou une prédisposition identifiée, une prémédication avec des antihistaminiques peut réduire significativement les risques. Administrez la veille et le jour de la vaccination. C’est une mesure simple mais efficace.
  • L’observation post-vaccination : Rester à la clinique pendant 15 à 30 minutes après l’injection permet une intervention immédiate si une réaction se manifeste. Pour les chiens vraiment à haut risque, une observation prolongée ou même une journée complète de surveillance peut être recommandée. Vous êtes en train de parler potentiellement de sauver la vie de votre compagnon.
  • Les tests de titrage : Avant un rappel de vaccination, un test sanguin spécifique ou un dosage des anticorps peut mesurer le niveau d’immunité existant. Si votre Whippet conserve une protection adéquate, vous pouvez éviter une vaccination inutile. C’est particulièrement pertinent pour les chiens ayant un historique de réactions.
Une vétérinaire auscultant avec un stéthoscope un jeune lévrier fauve clair.

Les protocoles recommandés aujourd’hui (selon la World Small Animal Veterinary Association (WSAVA), l’organisme de référence mondiale en matière de vaccination vétérinaire) conseillent une vaccination initiale à 6 à 8 semaines d’âge, puis tous les 2 à 4 semaines jusqu’à 16 semaines minimum. Pour un Whippet, l’approche la plus prudente consiste à échelonner les vaccins pour limiter les risques.

Une suggestion concrète pour votre chiot Whippet :

  • À 8 semaines : 1er vaccin (contre le parvovirus, la maladie de Carré et l’Adénovirus ou Hépatite de Rubarth, essentiels).
  • À 10 semaines : 2ème vaccin (contre la Leptospirose, optionnel, selon la sensibilité).
  • À 12 semaines : 3ème vaccin (généralement, rappel du 1er vaccin pour renforcer l’immunité essentielle).
  • À 14 semaines : 4ème vaccin (contre la Rage, séparément pour minimiser les réactions).
  • À 16 semaines : 5ème vaccin (rappel de la Leptospirose pour le compléter).
  • À 26 semaines ou plus : 6ème vaccin (dernier rappel du 1er vaccin).

Je n’ai pas parlé de la Toux du chenil qui est optionnel mais que certains éleveurs incluent dans le 1er vaccin, ni de la Piroplasmose, qui n’est utile que dans les zones à risques.

Tableau récapitulatif de la vaccination du chiot Whippet et risques : type de vaccin, fréquence, rappel adulte et niveau de priorité (indispensable, très recommandé, à discuter selon région, si pension ou zone endémique).

Ici, il faut souligner que les lignes directrices modernes recommandent une vaccination tous les trois ans pour les chiens adultes, pas annuellement comme on le croyait autrefois. Discutez avec votre vétérinaire. Quels sont les vrais besoins de votre Whippet adulte ? Est-ce que certains vaccins peuvent être espacés davantage ? C’est une excellente façon de réduire les risques potentiels.

Un vétérinaire en blouse bleue injectant un lévrier bringé fauve, inquiet, au niveau de l’épaule.

Finalement, voyons ce qui doit vraiment vous faire courir chez le vétérinaire en cas de problème avec la vaccination du Whippet :

  • Le gonflement significatif de la tête, du museau ou autour des yeux dans les heures suivant la vaccination. Ce sont les signes d’une réaction allergique importante.
  • Des difficultés respiratoires ou une respiration sifflante. N’attendez pas et filez immédiatement chez le vétérinaire le plus proche.
  • Les épisodes gastro-intestinaux graves (vomissements ou diarrhée sévères) survenant peu après la vaccination. C’est très différent des nausées légères normales.
  • Une perte de conscience entraine l’appel immédiat des urgences vétérinaires.
  • Enfin, des symptômes persistants au-delà de 48 à 72 heures. Comme une fièvre qui persiste ou une faiblesse extrême.

Tout symptôme grave survenant dans les heures qui suivent la vaccination doit vous faire réagir. Appelez votre vétérinaire. C’est votre intuition qui doit vous guider. Vous connaissez votre Whippet mieux que quiconque. Si quelque chose vous semble anormal, contactez votre vétérinaire.

Un chiot lévrier bleu et blanc, chez le vétérinaire, assis sur la table d’examen, pendant que le praticien prépare une seringue.

Pour finir, mettons les choses en perspective définitive. Vacciner votre Whippet reste la meilleure stratégie pour le protéger contre des maladies graves et potentiellement mortelles. Le Parvovirus, la maladie de Carré ou la rage sont des maladies bien réelles, dangereuses. Les vaccins sauvent des vies. L’équilibre bénéfice-risque est donc clair.

Les réactions graves sont exceptionnelles. L’anaphylaxie vaccinale est tellement rare que la probabilité que votre Whippet en souffre est infinitésimale. En dernier lieu, la protection offerte dépasse de loin les risques. C’est mathématique.

La vaccination du Whippet et les risques qu’elle pourrait présenter ne doivent pas vous freiner. Comprenez les données. N’agissez pas par automatisme et discutez avec votre vétérinaire. Prenez les bonnes décisions. Mais, sauf cas très particulier, vaccinez votre Whippet.

Maintenant, travaillez avec un vétérinaire avisé. Échelonnez les vaccins, si possible. Observez attentivement les réactions. Connaissez les signes d’urgence et faites preuve de bon sens.

Pimprenelle n’a jamais eu d’ennui avec ses vaccins. Et de votre côté, qu’en est-il ? Comment vous vivez cette question-là dans votre quotidien ?

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