Un moment d'intense complicité entre un Whippet et son maître. Le regard doux du chien, blotti dans les bras réconfortants de son humain, exprime à la fois confiance et sérénité. La lumière tamisée et l'atmosphère chaleureuse renforcent l’émotion du cliché, symbolisant le lien indéfectible qui unit un maître à son compagnon à quatre pattes.
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Dire au revoir à son Whippet : Comment savoir quand il est temps ?

Il y a des décisions qu’on aimerait ne jamais avoir à prendre. Et clairement, dire au revoir à son Whippet est l’une des plus déchirantes qu’un propriétaire puisse avoir à statuer. Ces chiens occupent une place spéciale dans nos vies, et leur départ laisse un vide immense. Pourtant, lorsque notre Whippet vieillit ou souffre d’une maladie incurable, vient un moment où la question devient inévitable : comment savoir quand il est temps de le laisser partir ?

Aussi douloureuse soit-elle, cette réflexion est un acte d’amour et de responsabilité. Il ne s’agit pas seulement de notre propre douleur, mais aussi et avant tout, du bien-être de notre compagnon. On aimerait tant qu’il s’endorme paisiblement un jour, sans souffrance, sans intervention. Mais la réalité est souvent plus complexe.

Quels signes indiquent qu’il ne vit plus pleinement ? Comment être sûr de prendre la meilleure décision pour lui, et non pour nous ? Comment surmonter la culpabilité et l’incertitude qui accompagnent cette étape ? Ces questions, bien que difficiles, sont essentielles pour veiller à ce que notre Whippet vive ses derniers jours avec dignité.

Chaque Whippet est unique, tout comme le lien que vous partagez avec lui. Cet article se veut un guide bienveillant pour vous aider à accompagner votre compagnon dans ses derniers moments et à trouver la force de lui dire au revoir lorsqu’il sera temps. Parce que vous n’êtes pas seul dans cette épreuve, je vous aiderai à y voir plus clair, à poser les bonnes questions et à faire face à ce dernier au revoir avec amour et compassion.





Table des matières

Dire au revoir à son Whippet est une pensée que l’on repousse instinctivement. Pourtant, à mesure que les années passent, cette réalité s’impose à nous. Pourquoi est-il si difficile d’envisager cette étape ? Parce qu’elle touche à l’un des liens les plus purs et les plus sincères qui existent : celui qui unit un chien à son maître.

Nous savons tous que leur vie est plus courte que la nôtre. Mais cela n’empêche pas l’espoir irrationnel qu’ils restent à nos côtés encore un peu plus longtemps. On se surprend à scruter chaque signe, à guetter un sursaut d’énergie, à se raccrocher aux jours où tout semble normal. L’incertitude est pesante : et si je prenais la décision trop tôt ? Et si, au contraire, j’attendais trop longtemps ?

C’est vrai, le poids de cette responsabilité est immense, car il ne s’agit pas seulement de faire face à notre propre chagrin, mais de prendre en charge le bien-être de notre compagnon. Nous voulons éviter qu’il souffre inutilement, tout en redoutant l’instant où il faudra faire ce choix. La peur de l’euthanasie, en particulier, renforce cette difficulté : est-ce un dernier acte d’amour ou un abandon ?

Si cette question est si douloureuse, c’est aussi parce que notre Whippet est une partie de notre quotidien, de notre famille, parfois même de notre identité. Il a partagé nos joies, nos épreuves, nos instants de bonheur simples. Son départ marque la fin d’une époque, d’une complicité unique.

C’est pourquoi, accepter que ce moment arrivera un jour ne signifie pas l’attendre avec résignation, mais s’y préparer avec lucidité et amour. Ce premier pas est souvent le plus difficile, mais il permet d’aborder la suite avec plus de sérénité et d’attention pour notre compagnon.

Un Whippet, confortablement installé dans les bras de son maître, semble trouver refuge et apaisement dans cette étreinte protectrice. Son regard, empreint de douceur et de confiance, reflète l’amour inconditionnel qui unit ces deux âmes. Une image pleine d’émotion qui illustre à merveille la force du lien entre un chien et son humain.








Lorsqu’un Whippet vieillit ou tombe gravement malade, il est parfois difficile de savoir si son état justifie une prise de décision. Son regard est toujours le même, il remue encore la queue quand vous l’appelez… Pourtant, derrière ces petits moments de normalité, la souffrance peut s’installer progressivement, de manière insidieuse.

Contrairement à nous, les chiens ne verbalisent pas leur douleur. Ils la masquent souvent par instinct de survie, ce qui complique encore plus notre rôle de maître bienveillant. Mais certains signes ne trompent pas et peuvent indiquer que votre compagnon ne vit plus pleinement :

Votre Whippet peine-t-il à se lever ou à se déplacer ? Hésite-t-il à monter sur le canapé alors que c’était son endroit préféré ? Une démarche raide, des difficultés à se redresser après une sieste ou des gémissements lorsqu’il change de position sont autant de signaux d’alerte. Les douleurs articulaires, notamment dues à l’arthrose, peuvent être soulagées dans une certaine mesure, mais il arrive un moment où les traitements ne suffisent plus.

Un Whippet qui refuse de manger ou qui boit peu peut être en détresse. L’amaigrissement soudain, la perte de masse musculaire ou l’incapacité à mâcher correctement sont des signes inquiétants. De même, des problèmes respiratoires (halètements excessifs, toux chronique, essoufflement au repos) doivent être pris très au sérieux.

Certains chiens âgés développent des troubles cognitifs qui s’apparentent à une forme de démence. Ils peuvent errer sans but dans la maison, sembler désorientés, oublier leurs habitudes ou ne plus reconnaître leur environnement familier. Si votre Whippet fixe le vide, se coince dans des endroits inhabituels ou semble perdu même dans un cadre familier, cela peut être un signe que son bien-être se détériore.

Votre Whippet dort-il beaucoup plus que d’habitude ? Ignore-t-il vos sollicitations alors qu’il accourait autrefois au moindre signe d’attention ? Un chien qui ne réagit plus aux stimuli qu’il aimait (promenades, friandises, jeux) vous envoie un message clair : son énergie vitale décline.

L’incontinence peut être liée à l’âge, mais lorsqu’elle s’accompagne d’un inconfort marqué, de douleurs ou d’une incapacité à se lever pour aller faire ses besoins, il faut s’interroger. Un Whippet qui s’isole après un “accident” peut également ressentir de la détresse et de la frustration, surtout s’il a toujours été propre.

Chaque Whippet est unique, et certains signes peuvent apparaître progressivement. En tant que maître, vous êtes le mieux placé pour sentir ce qui change chez votre compagnon. Il est important d’observer attentivement votre Whippet et d’être attentif aux signaux qu’il vous envoie. Les chiens ont une manière subtile mais puissante de communiquer leur inconfort ou leur détresse. Prenez le temps d’être présent avec lui, d’écouter ses besoins et de chercher des indices dans son comportement quotidien. Si vous avez l’impression qu’il ne profite plus de la vie comme avant, ou si vous vous posez sans cesse la question de son bien-être, il est peut-être temps d’en parler avec un vétérinaire.

Dans le prochain chapitre, nous verrons comment évaluer objectivement la qualité de vie de votre Whippet et quels outils peuvent vous aider à prendre une décision éclairée.









Lorsqu’on se demande s’il est temps de dire au revoir à son Whippet, l’émotion peut brouiller notre jugement. On oscille entre espoir et culpabilité, entre l’envie de prolonger encore un peu le temps avec lui et la peur de le voir souffrir. Pour prendre une décision éclairée, il est essentiel de se baser sur des critères objectifs permettant d’estimer son bien-être actuel :

Les vétérinaires utilisent de plus en plus, une grille d’évaluation pour aider les propriétaires à évaluer le bien-être de leur animal en étudiant ses besoins fondamentaux. Ce score repose sur plusieurs critères, chacun noté de 0 à 10 :

  • Douleur et confort : Votre Whippet montre-t-il des signes de douleur malgré les traitements ? (Gémissements, raideurs, difficultés à se déplacer, repli sur lui-même…)
  • Appétit : Mange-t-il encore avec plaisir ou faut-il le forcer ? A-t-il perdu du poids ?
  • Hydratation : Boit-il suffisamment ? Une déshydratation chronique peut être un signe de souffrance.
  • Énergie : A-t-il encore des moments de joie et d’éveil, ou dort-il presque en permanence ?
  • Mobilité et autonomie : Se déplace-t-il avec aisance ou semble-t-il lutter contre son propre corps ? Faut-il l’aider ?
  • Intérêt pour la vie : Réagit-il à vos caresses, à ses habitudes, à vos attentions ? Semble-t-il encore heureux ? A-t-il encore des interactions sociales ?
  • La dignité globale : Fait-il encore sa toilette ? Son pelage est-il en bon état ? Montre-t-il des signes de négligences ou de malpropreté ? Conserve-t-il son comportement habituel ? Est-il désorienté ou confus ?

Un score global inférieur à un certain seuil (souvent 35-40 sur 70) peut indiquer que la qualité de vie de votre Whippet est compromise.

Au-delà des critères médicaux, vous êtes la personne qui connaît le mieux votre Whippet. Pour mieux visualiser son évolution, vous pouvez tenir un carnet de suivi. Notez chaque jour ses comportements :

  • A-t-il mangé normalement ?
  • A-t-il manifesté de l’enthousiasme pour une activité ?
  • A-t-il eu des moments de détresse ou de douleur visibles ?

En relisant vos notes après une semaine ou deux, vous pourrez mieux percevoir une tendance : est-il sur une pente descendante ou a-t-il encore des moments de plaisir ?

Un autre moyen simple d’évaluer la situation consiste à comparer les bons jours aux mauvais jours :

  • Si les bons jours sont encore fréquents, c’est peut-être que votre Whippet peut profiter d’un peu plus de temps.
  • Si les mauvais jours deviennent la norme et que les bons se raréfient, il est peut-être temps de prendre une décision.

Ce test peut être particulièrement utile lorsque la dégradation se fait lentement, car on s’habitue parfois sans s’en rendre compte à une situation qui ne serait plus acceptable pour un regard extérieur. Ainsi, vous pouvez mieux vous rendre compte de quel côté penche la balance…

Enfin, il ne faut pas hésiter à consulter un vétérinaire pour obtenir un avis extérieur. Il pourra vous aider à comprendre si votre Whippet souffre, et s’il existe encore des options pour améliorer son confort.

Il est normal d’avoir peur de se tromper. Mais si vous vous posez sans cesse la question, si vous ressentez au fond de vous que votre compagnon n’est plus heureux, alors il est peut-être temps d’accepter que l’amour passe aussi par le courage de le laisser partir.

Dans le prochain chapitre, nous verrons le rôle du vétérinaire dans cette décision difficile et comment il peut vous accompagner dans ce moment délicat.

Dire au revoir à son Whippet : Un moment empreint de douceur et de confiance entre un Whippet et une vétérinaire. Le regard du chien, à la fois attentif et paisible, reflète une complicité précieuse, tandis que la main bienveillante qui le soutient traduit un profond respect. Dans ce cadre médical, la tendresse de l’instant adoucit la gravité du moment, rappelant combien le bien-être de nos compagnons passe aussi par ces échanges empreints d’humanité.








Face à la question difficile de dire au revoir à son Whippet, le vétérinaire joue un rôle clé. Il est à la fois un conseiller objectif et un allié précieux pour vous aider à évaluer la situation avec lucidité. Trop souvent, on hésite à le consulter de peur d’entendre une vérité que l’on ne veut pas affronter, ou parce qu’on espère encore une amélioration. Pourtant, échanger avec un professionnel permet de clarifier les choses et d’agir dans l’intérêt de votre compagnon.

Si vous vous posez régulièrement la question du bien-être de votre Whippet, c’est un signe qu’il est temps d’en parler avec votre vétérinaire. Une consultation dédiée peut permettre de :

  • Évaluer son état général : douleur, mobilité, fonctions vitales, signes de souffrance invisibles à l’œil du maître.
  • Discuter des options possibles : y a-t-il encore des traitements pour améliorer son confort ? Ou est-ce que l’évolution de son état est inévitable ?
  • Obtenir un regard extérieur : parfois, l’amour nous rend aveugles aux signes subtils de dégradation.

Certains vétérinaires sont spécialisés en soins palliatifs et peuvent accompagner votre Whippet dans ses derniers jours en proposant des solutions pour limiter la douleur et prolonger sa qualité de vie sans souffrance inutile.

Il est essentiel d’exprimer clairement vos inquiétudes et vos attentes au vétérinaire. N’hésitez pas à lui poser toutes les questions qui vous hantent :

  • « Mon Whippet souffre-t-il ? »
  • « Peut-on encore améliorer son état ? »
  • « Comment savoir s’il est encore heureux ? »
  • « Que feriez-vous à ma place ? »

Un bon vétérinaire ne vous imposera jamais une décision. Il vous donnera les éléments nécessaires pour que vous puissiez choisir en toute connaissance de cause.

Selon son état, certains traitements peuvent encore lui offrir du répit :

  • Médicaments contre la douleur : anti-inflammatoires, analgésiques ou même soins palliatifs pour le maintenir confortable.
  • Aménagements du quotidien : rampes pour l’aider à se déplacer, alimentation adaptée, soutien physique pour éviter qu’il ne se blesse.
  • Soins palliatifs : dans certains cas, une approche palliative peut être envisagée pour lui offrir encore quelques semaines ou mois dans de bonnes conditions.

Mais il arrive un moment où ces solutions ne suffisent plus et où elles ne font que retarder une issue inévitable. À ce stade, le vétérinaire pourra vous aider à évaluer si poursuivre les soins est encore dans l’intérêt de votre compagnon.

L’un des plus grands dilemmes pour un propriétaire est de savoir quand l’euthanasie devient la meilleure option. Beaucoup d’entre nous rêvent d’un départ naturel, paisible, où le Whippet s’endort doucement chez lui. Mais la réalité est souvent différente : la fin de vie peut être marquée par de la douleur, de la détresse ou une dégradation brutale.

Si le vétérinaire vous indique que votre compagnon souffre et qu’il n’y a plus d’alternative, il ne s’agit pas d’un abandon mais d’un dernier geste d’amour. Anticiper ce moment permet d’éviter une situation d’urgence où la souffrance serait insoutenable pour lui comme pour vous.

Dans le prochain chapitre, nous aborderons cette question délicate de l’euthanasie : comment se déroule-t-elle ? Comment se préparer à cet ultime adieu ? Et comment surmonter la culpabilité qui l’accompagne souvent ?









Lorsque l’état de santé de votre Whippet se détériore et que la souffrance prend le dessus, l’euthanasie devient parfois la dernière preuve d’amour que l’on puisse lui offrir. Pourtant, cette décision est souvent accompagnée d’un profond sentiment de culpabilité. On hésite, on repousse l’échéance, on espère un miracle. Mais laisser partir son compagnon dans la dignité n’est pas un abandon : c’est un acte de bienveillance, un choix fait pour lui, et non pour nous.

Beaucoup de propriétaires ressentent une culpabilité écrasante face à l’idée de provoquer la fin de vie de leur Whippet. Pourtant, il ne faut pas voir l’euthanasie comme un choix brutal, mais comme une manière de lui éviter une souffrance inutile.

Si votre Whippet pouvait parler, que vous dirait-il ? Accepterait-il de continuer à vivre dans l’inconfort, uniquement pour rester à vos côtés ? Ou préférerait-il s’endormir paisiblement, entouré de votre amour, avant que la douleur ne devienne insupportable ?

L’attachement ne doit pas être une prison. Lorsqu’il n’y a plus d’autre issue, choisir de dire au revoir à son Whippet avec douceur est une preuve d’amour immense.

Comprendre le processus peut apaiser certaines craintes et vous permettre d’aborder ce moment avec plus de sérénité. L’euthanasie se déroule en plusieurs étapes :

  1. Un premier sédatif est administré à votre Whippet. Cela lui permet de se détendre complètement et d’entrer dans un état de semi-conscience, sans stress ni douleur.
  2. Une fois qu’il est profondément endormi, une injection létale est administrée. Elle entraîne un arrêt cardiaque indolore en quelques secondes.
  3. Le vétérinaire vérifie l’arrêt des fonctions vitales et vous laisse le temps nécessaire pour lui dire adieu.

Tout au long de la procédure, votre Whippet ne ressentira ni peur ni douleur. Il s’endormira simplement, bercé par votre présence et vos mots.

Il est possible de faire euthanasier son Whippet dans une clinique vétérinaire, mais aussi à domicile, si votre vétérinaire propose ce service. Chaque option a ses avantages et inconvénients :

  • En clinique : bien que plus impersonnelle, elle permet d’avoir accès rapidement aux soins nécessaires et d’éviter une attente prolongée.
  • À domicile : un cadre familier et apaisant, qui permet à votre Whippet de partir dans son environnement habituel, entouré de ses repères.

Quel que soit le choix, l’important est que vous soyez à l’aise avec l’environnement et que votre Whippet se sente en sécurité.

C’est une question qui taraude de nombreux propriétaires : dois-je rester avec mon Whippet jusqu’à la fin ?

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, seulement celle qui vous semble la plus juste. Certains ressentent le besoin d’être présents, de le caresser et de lui parler jusqu’à son dernier souffle. D’autres, trop submergés par l’émotion, préfèrent s’absenter au moment de l’injection finale.

Si vous choisissez de rester, sachez que votre présence est souvent un immense réconfort pour lui. Votre voix, votre odeur, votre contact lui rappelleront qu’il n’est pas seul. Mais si vous ne vous sentez pas capable de supporter ce moment, ce n’est pas un abandon : votre amour ne se mesure pas à votre présence physique, mais à tout ce que vous avez partagé avec lui.

C’est vrai, l’euthanasie est une épreuve. Mais elle peut aussi être un moment de paix, où l’amour prend le dessus sur la douleur. Dire au revoir à son Whippet et le laisser partir, c’est lui offrir une fin douce, sans souffrance, en lui évitant des jours difficiles.

Dire au revoir à son Whippet est un moment déchirant. Cependant, ce n’est pas la fin de tout ce que vous avez partagé. Son amour, sa présence et ses souvenirs resteront avec vous. Dans le prochain et dernier chapitre, nous verrons comment surmonter cette épreuve et apprendre à avancer sans regrets.

Dire au revoir à son Whippet : Un Whippet, majestueux et paisible, semble contempler l’horizon sous un ciel chargé d’émotions, tandis qu’un arc-en-ciel se dessine derrière lui, comme un symbole d’espoir et de passage. La lumière dorée caresse son pelage, lui donnant une allure presque intemporelle, entre l’ici et l’au-delà.








Dire au revoir à son Whippet est une épreuve bouleversante. Après son départ, le vide qu’il laisse est immense. Il est donc naturel de ressentir du chagrin, du doute et même de la culpabilité. Ai-je pris la bonne décision ? Aurais-je dû attendre encore un peu ? Était-il vraiment temps ? Ces questions hantent souvent les maîtres, rendant le deuil encore plus difficile.

Pourtant, il est important de se rappeler pourquoi vous avez fait ce choix : par amour. Vous avez voulu lui éviter des souffrances inutiles, lui offrir une fin digne, entouré de votre présence bienveillante. La peine que vous ressentez aujourd’hui est le reflet du lien profond qui vous unissait. Elle est douloureuse, mais elle est aussi la preuve d’une belle histoire, d’une complicité qui a marqué votre vie.

Nous voudrions tous que nos Whippets restent à nos côtés pour toujours. Mais leur vie, plus courte que la nôtre, nous rappelle combien chaque moment partagé est précieux. Ce n’est pas la durée qui compte, mais tout ce que vous avez vécu ensemble. Les courses folles, les câlins sur le canapé, les regards échangés… Tout cela ne disparaît pas.

Son départ ne signifie pas la fin de votre lien. Il vivra toujours à travers vos souvenirs, vos pensées, et parfois même dans ces petits gestes du quotidien qui vous rappelleront sa présence.

Il est tentant de repousser l’échéance, d’attendre encore un jour, une semaine, un mois… Mais pour qui ? Pour vous ou pour lui ? Un Whippet ne craint pas la mort. Il ne sait pas ce que signifie « demain ». Il ne connaît que l’instant présent. Et lorsque cet instant devient trop douloureux, l’accompagner vers une fin paisible est un dernier geste d’amour.

Votre Whippet vous a offert tout son amour, toute sa confiance. En retour, vous lui avez offert une vie remplie de bonheur et de tendresse. Ne laissez pas la culpabilité effacer tout ce que vous avez fait pour lui.

Lorsque la tristesse devient trop lourde, essayez de vous remémorer ce qui a rendu votre relation si unique. Repensez aux bons moments, aux instants où il était heureux, insouciant. Son souvenir ne doit pas être celui de ses derniers jours, mais celui de toute une vie de bonheur à vos côtés.

Chaque Whippet laisse une empreinte indélébile dans le cœur de son maître. Et même si le chagrin est immense, un jour, les larmes feront place à un sourire lorsqu’un souvenir ressurgira.

Dire au revoir à son Whippet est l’une des décisions les plus douloureuses à prendre. Mais c’est aussi l’une des plus belles preuves d’amour que l’on puisse lui offrir. Vous n’êtes pas seul dans cette épreuve. Et quoi qu’il arrive, une chose est sûre : il a été aimé. Et il le savait.

Un lévrier, paisiblement endormi, semble savourer chaque rayon de soleil caressant son pelage. Son souffle calme, son expression détendue évoquent un sentiment de sérénité absolue. Un instant figé où le temps semble suspendu, rappelant combien ces moments simples, empreints de paix et de tendresse, sont parmi les plus précieux.








Voilà, j’avais déjà commencé à vous parler du futur deuil de son Whippet dans un article précédent. Mais dans la même série, je voulais revenir aujourd’hui sur ce sujet crucial qui me tient à cœur, car il reste trop souvent tabou. Nous évitons d’y penser, nous espérons que ce jour n’arrivera jamais. Et pourtant, il fait partie de la vie de ceux qui partagent leur existence avec un Whippet.

Parler de la fin de vie de nos compagnons, c’est avant tout un acte d’amour. Ce n’est pas céder à la tristesse, ni anticiper une douleur inévitable, mais se donner les moyens d’agir au mieux pour leur bien-être, jusqu’au bout. Il ne s’agit pas de nous, de notre peine, de notre difficulté à lâcher prise, mais de leur offrir un départ digne, entouré de tout l’amour qu’ils nous ont donné sans compter.

Prendre la décision de dire au revoir à son Whippet est une épreuve que nous ne souhaitons à personne. Pourtant, c’est aussi l’ultime preuve de notre engagement envers eux. Nous avons veillé sur eux chaque jour, partagé des instants de complicité inoubliables. Aussi, quand le moment vient, nous devons aussi savoir les accompagner vers une fin paisible.

Cet article est là pour vous aider, pour mettre des mots sur ce que beaucoup ressentent sans toujours oser en parler. Si vous traversez cette épreuve, sachez que vous n’êtes pas seul. Votre Whippet a été aimé, choyé, respecté, et c’est cela qui compte plus que tout.

Et peut-être qu’un jour, en repensant à lui, vous ne verserez plus une larme de tristesse, mais un sourire reconnaissant pour tout ce qu’il vous aura apporté. 💙













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18 commentaires

  1. Stephanie a dit :

    Un article profondément touchant et tellement juste. Mettre des mots sur cette étape si difficile aide à se sentir moins seul dans ses doutes et ses émotions. Merci pour cette approche douce et respectueuse du lien qui nous unit à nos compagnons. Le courage d’aimer, c’est aussi celui de les accompagner jusqu’au bout.

    1. a dit :

      Merci Stéphanie pour ce gentil commentaire.

  2. Sabine a dit :

    Lire ces lignes m’a immédiatement replongée 15 ans en arrière, lorsque j’ai dû prendre la terrible décision d’euthanasier mon premier chat à cause d’une maladie incurable. J’étais totalement perdue, submergée par la douleur et la culpabilité… et j’aurais tant aimé pouvoir lire un article comme celui-ci à ce moment-là. Tu évites les injonctions et tu parles avec une bienveillance qui va droit au coeur.
    Quand mon vétérinaire m’a prévenue que mon chat n’en avait plus pour longtemps et m’a laissé 24 heures pour lui dire au revoir, j’ai réalisé à quel point c’était précieux. Ce temps-là m’a permis de le choyer une dernière fois, de le remercier pour toutes ces années ensemble. Ce sont ces derniers instants (et tous nos souvenirs communs pendant 10 ans), et non la douleur de la décision, qui restent aujourd’hui dans mon cœur.

    Merci infiniment pour cet article.
    C’est une lecture essentielle pour tous ceux qui partagent leur vie avec un animal. Parce que ce moment-là finira par arriver, et savoir qu’on peut l’affronter avec amour, respect et sérénité, c’est un vrai cadeau.

    1. a dit :

      Merci infiniment Sabine. Ton commentaire me va droit au cœur. La mort d’un animal fait partie de notre vie de maitre et l’accompagner dans la douceur est une étape importante pour l’un comme pour l’autre. Essayer de ne garder que les bons souvenirs dans son cœur et non la douleur, est effectivement ce que l’on souhaite pour tous. Merci pour ton témoignage.

  3. a dit :

    Un article d’une grande justesse, profondément humain et écrit avec une sensibilité remarquable. Il aborde un sujet difficile avec douceur, clarté et bienveillance, sans jamais tomber dans l’excès d’émotion. Merci pour ces mots réconfortants qui résonneront sûrement chez beaucoup de lecteurs. Un véritable accompagnement dans une étape aussi douloureuse qu’importante.

    1. a dit :

      Merci beaucoup Edouard 🙏.

  4. a dit :

    Je suis tombée un peu par hasard sur ton article… et il m’a touchée. Il y a deux jours, alors que j’étais malade, je repensais à mon chat disparu il y a quelques mois, qui venait me faire des câlins dans ces moments là… Ton texte m’a fait du bien, comme un écho doux à ce que je ressens encore. Merci d’avoir mis des mots si justes sur cette étape si intime.

    1. a dit :

      Merci Laetitia pour ton témoignage tendre et vibrant et merci pour ton gentil commentaire. Des fois, le hasard fait bien les choses. J’espère que tu vas mieux. Prends soin de toi.

  5. a dit :

    Je trouve que l’échelle pour évaluer la qualité de vie peut être d’une grande aide. Pour autant, je me souviens de mon boxer âgé de 15 ans (trèèès vieux pour cette race!) qui ne laissait paraître aucune difficulté si ce n’est un ralentissement naturel dans ses déplacements et qui s’est levé, un matin, tout frétillant, pour disparaître à jamais dans la campagne environnante…

    1. a dit :

      Comme pour nous, chaque expérience de fin de vie est unique. Merci pour ce partage d’expérience Sylvie.

  6. Merci infiniment pour ce texte si juste et sensible. Dire au revoir à un whippet, c’est accompagner une part de soi-même, tant nos compagnons savent toucher nos âmes par leur douceur et leur élégance. Tes mots résonnent profondément en moi, ravivant avec émotion le souvenir des adieux à mon propre whippet, un moment déchirant mais aussi rempli d’amour et de gratitude. Merci d’avoir su exprimer avec autant de délicatesse cette expérience si intime et universelle à la fois.

    1. a dit :

      Merci beaucoup Magalie pour ton commentaire très touchant.

  7. a dit :

    Merci pour cet article si touchant. Tes mots mettent en lumière avec justesse la douleur, mais aussi l’amour immense qu’implique cette décision. C’est un moment qui n’est vraiment pas évident…et que l’on redoute énormément.

    1. a dit :

      Merci Caroline. Des moments difficiles en effet, c’est pourquoi il vaut mieux y être préparé pour savoir les aborder au mieux.

  8. Un article bouleversant, mais d’une grande justesse. Il m’a beaucoup touché. On a perdu notre chat de manière tragique et inattendue sans pouvoir lui donner une vraie sépulture alors on est allé sur les bords de Marne où il aimait gambader et on a jeté des pétales de fleurs dans le fleuve pour lui dire au revoir. Un moment poignant et notre petit s’est écrié quand il a vu à ce moment-là un papillon s’envoler « C’est Oban qui est devenu un papillon ! » Merci Laura de rappeler que prendre la décision de dire au revoir, c’est aussi une ultime preuve d’amour. Un article précieux.

    1. a dit :

      Merci Line. Ton histoire est bouleversante mais aussi tellement belle. C’est bien pour les enfants de pouvoir dire au revoir à nos compagnons. Cela atténue parfois la douleur et cela permet surtout de faire son deuil.

  9. Jackie a dit :

    Ton article est profondément émouvant et plein d’humanité, tu mets des mots sur l’une des décisions les plus difficiles pour tout propriétaire. Le rappel que cette étape, bien que douloureuse, est avant tout un acte d’amour et de responsabilité envers notre compagnon résonne profondément. Merci pour ces mots bienveillants et ce guide qui apportera réconfort et clarté à ceux qui font face à ce moment déchirant. Une lecture qui nous rappelle combien chaque lien avec nos animaux est unique et précieux.

    1. a dit :

      Merci Jackie du fond du cœur pour tes mots… Ils me touchent profondément. C’est une étape que tant de personnes vivent, mais dont on parle encore trop peu. Par pudeur, par gêne, parce que c’est encore mal compris. Mais dire au revoir à son compagnon est un acte d’amour immense qui mérite qu’on l’aborde avec douceur et lucidité. Merci pour ta sensibilité et pour avoir pris le temps de me laisser ce si beau message. 💛

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