Problèmes avec le chiot Whippet 🐕‍🦺 Comment les éviter ?

Le charme… et les défis du Whippet chiot

Vous avez l’impression de rencontrer des problèmes avec le chiot Whippet ? Comme avec un enfant, vous passez votre temps à dire non et à vous énerver sans pour autant trouver de solution ?

Car oui, un petit museau en forme de cœur, des yeux qui vous sondent comme s’ils lisaient dans votre âme, et ce pas sautillant qui donne envie de sourire à chaque instant… On craque tous devant un chiot Whippet. Et c’est bien normal.

Mais derrière cette élégance miniature se cache un être en pleine construction, qui va tester, explorer, pleurer, s’agiter, puis s’endormir à même le carrelage… ou en boule dans votre cou. Les premiers mois sont cruciaux. Pas pour façonner un chien parfait, mais pour l’aider à devenir lui-même, en sécurité, bien dans ses pattes et dans sa famille.

Cependant, les erreurs les plus fréquentes avec un chiot Whippet ne sont pas celles qu’on imagine. Et, en effet, elles ne viennent pas d’un manque d’amour. Au contraire, c’est souvent l’excès de bonne volonté, mal orienté, qui ouvre la porte aux soucis futurs.

Et si, au lieu de subir les problèmes avec votre chiot Whippet, on les évitait dès le début ? Voici les pièges les plus fréquents… et les bons réflexes à adopter.

Mauvaise anticipation des besoins spécifiques du chiot Whippet

Pour commencer, on pense souvent qu’un chiot, c’est un chiot. Tous les mêmes, à quelques détails près. Mais le Whippet, même tout petit, n’entre pas vraiment dans cette catégorie. Il ne suffit pas de le nourrir correctement, de le sortir régulièrement et de lui acheter un joli panier pour que tout se passe bien.

En fin de compte, ce chiot-là arrive avec une sensibilité particulière. En effet, il observe, il écoute, il analyse, et parfois, il se referme. Ou il s’agite. Ou il réclame votre attention de manière subtile, presque polie… mais constante.

Mais ce qui lui manque, ce n’est pas forcément de l’amour. C’est que vous compreniez qui il est vraiment.

Ainsi, dès les premières semaines, un Whippet peut se sentir mal à l’aise dans un environnement trop bruyant, trop instable ou trop intrusif. Il n’aime pas le froid, il redoute les gestes brusques, il ne supporte pas les cris. En outre, il a besoin de confort, de douceur, d’un cocon apaisant. Et il a aussi besoin de limites posées avec calme et clarté.

En définitive, l’erreur la plus fréquente qui conduit à des problèmes avec le chiot Whippet, c’est de projeter sur lui une idée générale du chiot sans prendre le temps de décoder ses signaux à lui.

Mieux anticiper ses besoins, c’est donc :

• Lui offrir un lieu où il peut s’isoler et se sentir en sécurité
• Adopter un rythme de vie régulier, sans trop d’imprévus
• Privilégier les interactions calmes et respectueuses
• Éviter les stimulations excessives quand il est fatigué
• Ne pas se fier aux apparences : ce n’est pas parce qu’il dort beaucoup qu’il n’a pas besoin d’apprendre

En somme, ce premier ajustement change tout. Car un Whippet qui se sent compris est un chiot beaucoup plus disponible pour apprendre, jouer et s’attacher sereinement à vous.

L’erreur classique : tout laisser passer sous prétexte qu’il est petit et mignon

D’abord, votre chiot vous regarde avec ses grands yeux noirs. Ensuite, il tremble un peu quand il sort. Enfin, votre Whippet cherche votre main, votre odeur, votre voix. Et vous, vous fondez. Vous lui passez tout. Parce qu’il est craquant ou fragile. Et évidemment, parce que vous l’aimez déjà trop fort.

Mais c’est humain. C’est même touchant. Mais c’est aussi le meilleur moyen de semer des graines… de chaos.

De surcroit, un chiot Whippet n’est pas un tyran en puissance. Il ne profite pas sciemment de votre gentillesse. Mais, comme tous les chiots, il apprend en testant. Et si mordre les doigts devient un jeu drôle, s’il n’y a aucune conséquence à sauter sur le canapé en courant, ou s’il obtient ce qu’il veut en geignant doucement… il retiendra cela. Sans malice. Juste parce que ça fonctionne.

Et plus tard, vous aurez peut-être un jeune Whippet :

• Qui mordillera toujours, avec plus de force
• Qui pleurera dès que vous quittez la pièce
• Qui n’aura jamais vraiment appris la propreté
• Qui ne comprendra pas pourquoi les règles changent tout à coup

Aussi, pour éviter cela, mieux vaut poser un cadre dès le début. Mais pas un cadre rigide ou autoritaire. Plutôt un cadre lisible, cohérent et rassurant.

Autrement dit, cela passe par des gestes simples comme :

• Ne jamais rire d’un comportement que vous ne voulez pas voir durer
• Dire non sans crier, mais sans faillir
• Récompenser immédiatement les bons comportements, même les plus anodins
• Et surtout… ne pas confondre tolérance et absence de repères

Un Whippet élevé sans repères est un Whippet inquiet. Parce qu’il ne sait plus ce qu’on attend de lui. À l’inverse, un cadre clair le libère. Il sait ce qu’il peut faire, ce qui est encouragé, ce qui est ignoré. Et il s’y adapte avec une grâce déconcertante.

Les personnes qui aiment cet article prendront également plaisir à découvrir ou à redécouvrir l’article sur les Mordillements du chiot Whippet : Comment y remédier ? ➽ Quelles solutions pour atténuer cette fâcheuse tendance chez votre chiot Whippet ? Pour le consulter, cliquez juste ICI !

Une socialisation bâclée… ou absente

On en a déjà parlé mais c’est tellement important. C’est souvent l’oubli discret, qu’on ne remarque pas tout de suite. On pense que le chiot est bien dans ses pattes parce qu’il joue dans le jardin, qu’il court après une balle ou qu’il dort paisiblement à la maison. Mais un chiot Whippet élevé dans un cocon trop fermé peut devenir, sans qu’on s’en rende compte, un adulte méfiant, craintif ou mal à l’aise en société.

D’abord, la socialisation n’est pas un bonus optionnel. C’est un besoin fondamental, particulièrement chez les races sensibles comme le Whippet.

Ensuite, elle ne se résume pas à croiser deux chiens au hasard ou à le déposer au club canin une fois par semaine. Ce qui compte, c’est la qualité des expériences vécues.

Ainsi, un chiot bien socialisé, c’est un chiot qui a eu la chance :

• De rencontrer des humains de tous âges, calmes, bienveillants
• D’observer d’autres chiens sans être brusqué ou débordé
• De découvrir différents environnements à son rythme (ville, campagne, voiture, escaliers, etc.)
• De comprendre que la nouveauté n’est pas une menace

Ce qu’il faut éviter ? Les situations trop intenses, mal contrôlées, ou forcées. Un Whippet trop jeune qui se fait bousculer par un chien mal codé, c’est une mauvaise expérience qui peut marquer durablement. Idem pour les enfants trop excités ou les lieux trop bruyants.

Le bon tempo, c’est celui du chiot. On le guide, on l’accompagne, on l’encourage, en ne le poussant jamais au-delà de ses limites. On observe ses signaux, on respecte ses pauses. Et surtout, on valorise chaque petit progrès.

La socialisation réussie d’un Whippet, c’est un travail doux, précis, patient. Mais c’est aussi un formidable cadeau pour son avenir, et pour le vôtre. C’est seulement ainsi que vous passerez à côté d’un des plus gros problèmes du chiot Whippet.

Ignorer l’apprentissage de la solitude

Il vous suit partout et pose sa tête sur vos pieds. Il dort le ventre en l’air, détendu, tant que vous êtes là. Mais dès que vous disparaissez… tout change. Pleurs, stress, agitation. Ou au contraire, une inertie étrange, comme s’il se mettait en pause jusqu’à votre retour.

C’est un scénario courant chez le Whippet, surtout quand on a oublié un point essentiel : être seul, ça s’apprend. Et ceci est un des problèmes du chiot Whippet les plus fréquents.

Chez cette race attachante et fusionnelle, le risque d’hyper-attachement est réel. Et plus on est disponible, plus on est aimant, plus on a envie de le rassurer… plus on peut sans le vouloir rendre difficile l’épreuve de vos absences.

Le problème, ce n’est pas que votre Whippet vous aime trop. C’est qu’il n’a jamais eu l’occasion de s’aimer suffisamment tout seul.

L’apprentissage de la solitude commence tôt. Il ne s’improvise pas au moment de reprendre le travail ou de partir faire les courses.

Ce que vous pouvez faire, dès les premières semaines :

• Laisser votre chiot dans une autre pièce, même brièvement, plusieurs fois par jour
• Ne pas répondre immédiatement à chaque sollicitation, surtout s’il gémit pour attirer l’attention
• Créer un petit rituel de départ neutre, sans émotion excessive
• Ne jamais revenir en courant dès qu’il pleure : attendez qu’il se calme, même quelques secondes
• Proposer un jouet d’occupation ou un tapis à lécher juste avant votre départ

Et surtout, ne culpabilisez pas. Aider votre Whippet à supporter vos absences, c’est aussi lui offrir plus de stabilité émotionnelle. Un chiot qui apprend à rester seul sans angoisse devient un chien plus serein, plus sûr de lui… et plus heureux.

La confusion dans les apprentissages de base

Ce n’est pas qu’il ne comprend rien. C’est que tout va trop vite. Ou que les signaux sont flous. Ou encore que ce qui est autorisé un jour devient interdit le lendemain, sans explication.

Beaucoup de maîtres de Whippet pensent bien faire. Ils parlent doucement, évitent les cris, se montrent patients… mais oublient l’essentiel : la cohérence. Là encore, cette tendance est un des problèmes du chiot Whippet les plus récurrents.

Un chiot Whippet a besoin de repères simples, toujours les mêmes. Pas de grands discours ni d’interdits vagues. Juste des consignes claires, répétées avec calme et constance. S’il monte sur le canapé sans qu’on lui dise non les trois premières fois, il pensera que c’est permis. S’il saute sur les invités et qu’on en rit une fois sur deux, il pensera que c’est une bonne idée.

Ce qui pose problème, ce n’est pas son intelligence. C’est notre manque de clarté.

Les erreurs fréquentes à éviter :

• Donner un ordre sans le montrer au préalable
• Dire “non” pour tout, sans différencier les situations
• Corriger un comportement trop longtemps après qu’il s’est produit
• Utiliser des mots différents pour la même consigne
• Manquer d’accord entre les membres de la famille

Pour l’aider à bien apprendre, mieux vaut :

• Commencer avec quelques ordres de base simples : viens, assis, couché, au pied, pas bouger
• Les associer à un geste clair et toujours identique
• Récompenser systématiquement (et immédiatement) le comportement attendu
• Rester constant, même quand on est fatigué ou pressé

L’éducation positive ne veut pas dire absence d’encadrement. Un Whippet bien éduqué, c’est un chien qui a été guidé, soutenu, encouragé… et non laissé dans le flou.

Les bases ne sont pas que des tours. Ce sont des fondations pour une relation saine et une vie de famille harmonieuse.

Trop de contraintes, pas assez de jeu

On veut bien faire. On veut l’éduquer, lui apprendre à bien se comporter, éviter les mauvaises habitudes. Alors on pose des règles, on corrige les écarts, on surveille… parfois un peu trop.

Et on oublie que ce chiot-là, malgré sa silhouette fine et ses grands airs de petit prince, est encore un bébé qui a besoin de jouer. Beaucoup.

Chez le Whippet, le jeu n’est pas une distraction secondaire. C’est un moyen d’explorer le monde, de se défouler, de se rassurer… et d’apprendre sans s’en rendre compte. Trop de contraintes, trop de sérieux, trop de “non” peuvent le rendre soit inhibé, soit nerveux, soit triste. Voire les trois.

Le jeu, à ses yeux, c’est :

• Un moment de partage avec vous
• Une soupape pour décharger le stress
• Une façon de travailler ses capacités physiques et mentales
• Un vrai levier éducatif, s’il est bien utilisé

Ce qu’il aime : les courses-poursuites dans le jardin, les petits jeux de flair dans la maison, les séances de cache-cache avec un jouet ou une friandise. Bref, les interactions simples mais ludiques. Il aime aussi comprendre, réfléchir, s’il est encouragé en douceur.

Ce qu’il n’aime pas : les jeux trop brusques, les cris, les objets qui font peur, ou au contraire l’ennui d’un quotidien trop répétitif.

Introduire du jeu dans son quotidien, c’est donc aussi introduire de l’éducation autrement :

• Un rappel bien fait peut se travailler en courant vers vous
• Un “pas bouger” peut être récompensé par un lancer de balle
• Un moment de solitude peut être mieux vécu avec un jeu d’occupation

Le Whippet apprend mieux dans le mouvement que dans l’immobilité. Il retient mieux par la joie que par la contrainte. Et il donne tout, dès lors qu’il sent que vous jouez avec lui, et non simplement pour lui faire exécuter un exercice.

L’absence d’un vrai cocon rassurant

Un Whippet n’est jamais loin de son coussin (ou de votre canapé 😅). Et ce n’est pas une simple question de confort. C’est un besoin fondamental, presque vital : trouver un lieu, un vrai, où il peut se poser sans crainte.

Quand un chiot Whippet arrive dans une maison, tout est nouveau, bruyant, souvent trop grand pour lui. Il cherche des repères. Il cherche un coin où il pourra se détendre sans être dérangé. Sans qu’on l’appelle, qu’on le prenne dans les bras, qu’on vienne le caresser sans prévenir.

S’il n’a pas ce cocon, il reste en alerte. Il dort d’un œil et se lève au moindre mouvement. Il apprend à se méfier ou à se cacher. Ou il est toujours collé à vous et, du coup, trop couvé avec risque d’hyper-attachement à la clé…

Ce que beaucoup de maîtres oublient, c’est que le repos chez le chiot est aussi important que le jeu ou la nourriture. Un chiot fatigué devient irritable, moins concentré, plus difficile à gérer. Et chez un Whippet, qui absorbe comme une éponge les tensions de la maison, c’est encore plus vrai.

Ce cocon idéal, c’est un lieu constant, calme, accessible à tout moment. Un endroit rien qu’à lui, où personne ne vient le déranger.

Quelques bons réflexes :

• Placer son couchage dans un coin paisible, loin des passages
• Respecter son sommeil, ne pas le réveiller pour jouer ou pour des câlins
• Ne rien lui demander quand il s’y est réfugié
• Le valoriser en y déposant un jouet qu’il aime, ou un vêtement à votre odeur

Un Whippet bien reposé est un Whippet plus confiant et plus équilibré. Et tout commence là : par un espace à lui, et à lui seul.

Ce qu’il faut retenir

Éviter les problèmes avec un chiot Whippet, ce n’est pas suivre un mode d’emploi à la lettre. Ce n’est pas viser la perfection. C’est prendre conscience de ses besoins profonds, souvent plus subtils qu’on ne l’imagine.

Ainsi, c’est poser un cadre clair, sans dureté. Ou encore offrir de la liberté, sans désordre. C’est observer, comprendre, ajuster. Et c’est surtout accepter que chaque jour compte, parce que chaque expérience laisse une empreinte.

Si vous vous trompez ? Ce n’est pas grave. Le plus important, c’est de voir, de reconnaître, de corriger sans attendre.

J’ai souvent oublié de récompenser les comportements positifs de Pimprenelle quand elle était chiot, contrairement à ses erreurs que je relevais immédiatement.

Mais aujourd’hui, si je ne devais retenir qu’un conseil essentiel, ce serait celui-ci : ne restez pas figé sur les problèmes. Misez plutôt sur les solutions… et sur les bons comportements à renforcer, jusqu’à ce qu’ils deviennent des habitudes.

Le Whippet ne garde pas rancune. Il avance avec vous, pour peu que vous soyez présent.

Alors oui, ce chiot vous attendrira. Il vous fatiguera aussi. Parfois, il vous échappera un peu. Mais si vous l’écoutez vraiment, si vous le regardez sans projeter, vous verrez un être en construction, qui n’attend qu’une chose : qu’on l’aide à grandir, dans le respect de ce qu’il est.

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Quelques informations supplémentaires :

• « Chiot Whippet » – Blooming Pets
• « La socialisation chez le chiot » – Zilcis Whippet Kennel