Jeune Whippet triste derrière les barreaux d’un refuge, illustration réaliste pour sensibiliser lors de la Journée mondiale contre l’abandon des animaux de compagnie.
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Journée contre l’abandon : Comment un Whippet finit-il en refuge ?

Ce dernier samedi de juin marque, tous les ans, la Journée Mondiale contre l’abandon des animaux de compagnie. Une journée contre l’abandon qui est encore trop discrète. Alors, j’ai décidé de vous en parler.

Pourquoi la mettre en avant ? Parce que la France détient un triste record. En effet, chaque année en France, près de 100 000 animaux de compagnie sont abandonnés, avec un pic dramatique pendant l’été qui représente environ 60 000 abandons. Un chiffre qui glace et qui ne baisse pas.

Chats, chiens, NAC… Aucun n’est épargné. Cette réalité touche même les Whippets. Et ce n’est pas qu’un phénomène estival. L’abandon est désormais un fléau permanent, nourri par l’achat impulsif, l’ignorance, les effets de mode, ou encore une vision trop légère de ce qu’implique vivre avec un animal.

Alors, cette journée contre l’abandon n’est pas une fête. C’est une alarme qui mérite toute notre attention.













La Journée mondiale contre l’abandon des animaux de compagnie a été créée en 2019 par l’association Solidarité-Peuple-Animal pour dénoncer et alerter sur ce fléau. Cette initiative, soutenue par d’autres acteurs majeurs comme la Société protectrice des animaux (SPA) et la Fondation 30 Millions d’Amis, répond à un constat alarmant : un animal est abandonné toutes les 2 minutes et 35 secondes en France.

D’ailleurs, la date du dernier samedi de juin n’a pas été choisie au hasard. En effet, elle correspond symboliquement au premier grand départ en vacances d’été des Français, moment où les abandons atteignent leur pic dans notre pays. Pour 2025, cette 7e édition a lieu le 28 juin (oui, c’est aujourd’hui !) et elle met l’accent sur le lien qui unit l’homme à son animal de compagnie, symbolisé par la laisse.

L’association Solidarité-Peuple-Animal organise chaque année des actions d’envergure pour marquer cette journée. Ainsi, en 2025, l’objectif est de créer la plus longue laisse du monde au Parc de Bercy à Paris. Ce record sera officialisé par un huissier du Guinness Book. Cette opération vise plusieurs objectifs : dénoncer le fléau de l’abandon, sensibiliser à l’adoption responsable, financer le Fonds de Solidarité Vétérinaire et soutenir les 510 associations membres.









Certes, on pourrait croire que le Whippet échappe à tout cela. Après tout, c’est un chien élégant, silencieux, sociable, qui attire immédiatement la sympathie. Néanmoins, cette image idéalisée masque une réalité bien plus nuancée.

Depuis quelques années, on voit apparaître de plus en plus de Whippets à l’adoption. Pas seulement des chiens âgés ou malades, mais aussi, des chiots ou de jeunes adultes. Placés, replacés, donnés, revendus. Parfois plusieurs fois.

D’abord, il suffit de parcourir certaines plateformes comme Le Bon Coin pour voir des chiots Whippets proposés à des prix dérisoires, parfois même sans aucun justificatif d’origine ni de suivi. Des annonces bâclées, expédiées. Et souvent, au détour d’une ligne : “à récupérer rapidement” ou “fils/fille n’en veut plus”. Un chien de race, parfois LOF, bradé comme un objet.

Ensuite, sur les réseaux sociaux, la situation n’est pas plus rassurante. En effet, des personnes postent des appels urgents pour adopter un Whippet urgemment, sans aucune préparation ni questionnement sur les besoins de la race. D’autres cherchent un “lévrier mignon pour tenir compagnie à leur chat”, comme si le Whippet était un accessoire ou un doudou affectif.

Journée contre l’abandon : Whippet gris et blanc derrière un grillage dans un refuge.








Quand un Whippet se retrouve en refuge ou en famille d’accueil, ce n’est presque jamais à cause de lui. Effectivement, en grande majorité, ce sont nos choix, nos manques ou nos incohérences qui l’y ont conduit.

Probablement la cause la plus fréquente. En fait, beaucoup de propriétaires adoptent un Whippet sans prendre le temps de se renseigner sérieusement sur les besoins spécifiques de cette race. Ils s’imaginent un chien élégant, calme, posé, qui viendra naturellement s’adapter à leur quotidien sans rien demander en retour.

Sauf qu’un Whippet, comme n’importe quel chien, a besoin d’un temps d’adaptation, d’un cadre, de repères et d’une éducation cohérente. Ainsi, quand les premières difficultés apparaissent (pipis, zoomies, hurlements d’ennui, comportements destructeurs) certains tombent des nues. L’incompréhension grandit face à des comportements pourtant normaux pour un jeune chien mal compris.

Je les appelle les « immatures » ou les « irréfléchis ». Et ils sont bien plus nombreux qu’on ne veut l’admettre, à en juger par le nombre de posts qui passent régulièrement sur Facebook, par exemple… Certains veulent un Whippet tout de suite ou pour remplir un vide. Mais quand la réalité ne colle pas à la projection, c’est le chien qui trinque.

Un Whippet n’est pas un chien “sportif à tout prix”. Cependant, il a besoin d’exercice, de régularité, et surtout de qualité relationnelle. Ce n’est pas un chien à laisser seul des journées entières en espérant qu’un quart d’heure de jardin suffira à compenser.

Lorsque le mode de vie de la famille ne permet pas de répondre à ces besoins (longues absences, sédentarité prononcée), le chien développe des troubles : anxiété, repli, hyper-attachement, malpropreté.

Contrairement à ce qu’on lit parfois, le Whippet n’est pas naturellement hypersensible. Mais il devient fragile quand on néglige son équilibre émotionnel ou qu’on ne lui propose aucun repère stable. Et quand des bouleversements de vie mal gérés surviennent (déménagement, séparation, naissance…), il devient la variable d’ajustement.

Là encore, la faute n’en revient pas au chien. Un Whippet mal socialisé, mal encadré ou mal compris développera forcément des comportements indésirables. Aboiements, destruction, refus de rester seul, phobie de la laisse… Ce sont les symptômes d’un mal plus profond : une éducation inadaptée ou incohérente.

Le Whippet ne supporte pas la dureté ni les méthodes brutales. Une éducation trop stricte, sans progressivité ni bienveillance, le bloque et peut même inhiber ses apprentissages. Et quand le maître ne sait plus comment gérer la solitude, la propreté ou le rappel, il finit par baisser les bras.

Et puis, il y a l’amont. Ces chiots vendus à la chaîne par des pseudo-éleveurs pressés de vider leurs boxes. Certains n’hésitent pas à confier un Whippet à n’importe qui, tant que le règlement est fait. Ils ne posent pas de questions. Ne suivent pas les familles. Ne prennent aucune précaution pour évaluer la motivation ou le cadre de vie. Parce qu’il faut écouler les chiots, payer toujours plus pour les garder, faire tourner l’élevage et ne pas rater la fenêtre de vente.

Heureusement, tous les éleveurs ne sont pas à mettre dans le même panier. Beaucoup effectuent un travail remarquable de sélection, d’accompagnement et de suivi. Certains éleveurs sérieux s’impliquent même profondément dans le devenir de leurs portées, assurent un véritable SAV et refusent des demandes s’ils sentent que ça ne collera pas. Mais ils sont encore trop peu à oser dire non quand une adoption leur paraît bancale.

Et ce sont les associations qui, souvent, ramassent les morceaux. Chiens craintifs, mal codés, mal socialisés, parfois marqués à vie. À elles de les réapprivoiser, de les rééduquer, de leur redonner confiance, et de leur offrir une seconde chance en les replaçant. Encore. Et encore.

Journée contre l’abandon : Whippet assis au bord d’une route regardant une voiture s’éloigner.












Les témoignages d’associations spécialisées révèlent des constantes troublantes. Le Whippet abandonné n’est pas toujours celui qu’on imagine. Ce ne sont pas uniquement des chiens âgés ou malades. Beaucoup sont jeunes, parfois même encore chiots.

Et pourtant, ces abandons, aussi variés soient-ils, révèlent souvent les mêmes failles :

  • Un manque flagrant de socialisation, notamment pour les chiots issus de portées peu ou mal encadrées.
  • Des difficultés de propreté persistantes, parfois liées à un confinement abusif (certains ont grandi en box, sans sorties régulières et sans apprentissage).
  • Une absence de repères : chiens ballottés de main en main, sans stabilité affective.
  • Et bien trop souvent, ce sont les mâles noirs qui s’éternisent en refuge, comme si leur couleur les rendait moins dignes d’être aimés.

L’abandon laisse des séquelles émotionnelles profondes chez le Whippet. Car celui-ci ne perd pas simplement un foyer, il perd un monde.

Certains Whippets adoptent un comportement d’errance intérieure : ils tournent inlassablement en rond, pleurent la nuit, n’arrivent pas à trouver le sommeil ou refusent de s’alimenter. Tandis que d’autres s’isolent complètement : regard fuyant, posture figée, absence de jeu ou d’interaction.

Chez le Whippet, le traumatisme ne s’exprime pas toujours dans le bruit. Il se lit dans le corps :
queue basse, oreilles plaquées, dos arrondi, pupilles dilatées. Un corps qui dit : “je n’ai plus confiance”.

Et pour ceux qui ont connu plusieurs abandons successifs, ou des conditions de vie particulièrement rudes, la régression est encore plus marquée : refus de courir, peur du contact, tétanie face à la nouveauté comme si leur joie de vivre s’était éteinte.

Le passage en refuge prolonge parfois cet état de stress. Et replacer un chien traumatisé prend du temps. Il faut lui redonner confiance. Lui offrir une famille d’accueil capable de patience, douceur et régularité. Et lui laisser l’espace de revenir, doucement, à lui-même.

Car c’est toujours un pari. Mais quand il réussit (il ose s’approcher pour demander une caresse, par exemple), alors, le Whippet vous rend au centuple ce que vous lui avez donné. Alors oui, tous ne se réparent pas de la même manière. Tous ne redeviendront pas des chiens insouciants. Mais tous ont quelque chose à redonner, à leur manière. Mais il faut aller le chercher tout doucement.

Whippet bringé recroquevillé dans un refuge, illustration émotive pour la Journée mondiale contre l’abandon des animaux de compagnie.












Abandonner un Whippet n’est pas gratuit. Les tarifs d’abandon varient entre 100€ et 233€ selon l’état du chien. Par exemple, pour un chien adulte mâle non stérilisé avec vaccins à jour, les frais s’élèvent à 233€ (abandon 130€ + stérilisation 90€ + feuillet Icad manquant 13€).

Ces coûts sont dérisoires comparés aux sanctions légales encourues. Abandonner un animal de compagnie est un acte de maltraitance puni par la loi française de 3 ans d’emprisonnement et 45 000€ d’amende, pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison et 75 000€ d’amende en cas de circonstances aggravantes.

Cela dit, soyons honnêtes, en France, peu de sanctions sont réellement appliquées.

Les associations spécialisées dans le sauvetage des lévriers font face à une recrudescence des abandons. Le coût d’entretien d’un Whippet représente un investissement conséquent pour ces structures déjà saturées. Elles demandent des frais d’adoption entre 260€ et 340€. Ces montants correspondent aux remboursements partiels des frais vétérinaires (stérilisation, vaccination, identification, tests maladies) et du transport. Les associations ne font aucun bénéfice sur ces montants.

Le coût d’entretien d’un Whippet se situe entre 250€ et 600€ par an pour l’alimentation seule. Les frais vétérinaires représentent entre 200€ et 450€ par an pour les soins de routine.













Plusieurs associations se spécialisent dans le sauvetage des lévriers abandonnés. Lévriers sans Frontières, par exemple, rassemble aujourd’hui quelques 1 000 adhérents, plus de 30 familles d’accueil et 50 délégués régionaux. Depuis sa création en 2008, l’association a permis l’adoption de plus de 3 000 galgos en France.

D’autres encore, comme Ayuda proposent l’adoption de lévriers avec des frais oscillant entre 300€ et 332€. L’association Lévrier mon Amour demande un don d’adoption de 340€, minoré à 260€ pour les seniors de 9 ans et plus. Il en existe beaucoup d’autres. Elles ne sont pas spécialisées Whippet, plutôt lévriers, mais en cette journée contre l’abandon, je partage un peu.Plusieurs associations se spécialisent dans le sauvetage des lévriers abandonnés. Lévriers sans Frontières, par exemple, rassemble aujourd’hui quelques 1 000 adhérents, plus de 30 familles d’accueil et 50 délégués régionaux. Depuis sa création en 2008, l’association a permis l’adoption de plus de 3 000 galgos en France.

D’autres encore, comme Ayuda proposent l’adoption de lévriers avec des frais oscillant entre 300€ et 332€. L’association Lévrier mon Amour demande un don d’adoption de 340€, minoré à 260€ pour les seniors de 9 ans et plus. Il en existe beaucoup d’autres. Elles ne sont pas spécialisées Whippet, plutôt lévriers, mais en cette journée contre l’abandon, partageons un peu.

Les familles d’accueil permettent de sociabiliser le chien, de lui apprendre la vie en famille et de lui faire connaître la chaleur d’un foyer. Cette étape est essentielle pour découvrir le caractère du lévrier et recueillir les informations qui permettront de trouver exactement la famille qui lui correspond.

Le travail des familles d’accueil est à la fois gratifiant et ingrat, car après avoir donné de l’amour et de l’éducation, elles voient partir le chien vers un autre foyer. Leur rôle est particulièrement important pour les Whippets traumatisés qui ont besoin de patience pour retrouver confiance en l’humain.

C’est pourquoi cette journée contre l’abandon est aussi l’occasion de rendre visible le travail de l’ombre. Ces personnes bienveillantes qui œuvrent à sauver des vies dans l’indifférence quasi générale.













L’association Solidarité Peuple Animal, créée en juillet 2018, ne limite pas son action à cette seule journée contre l’abandon. Sa plateforme met en relation refuges, associations, bénévoles et entreprises pour faciliter l’aide concrète aux animaux abandonnés. Elle organise également des distributions solidaires d’envergure de nourriture et de matériels tout au long de l’année.

Depuis 2023, la Marche des Croquettes permet chaque été de collecter des repas pour les chiens et chats recueillis par les refuges et associations. Cette initiative complète parfaitement la Journée mondiale contre l’abandon en apportant une aide matérielle directe aux structures de sauvetage.

Pour éviter qu’un Whippet ne finisse en refuge, l’éducation des futurs adoptants est primordiale. Il faut sensibiliser sur les besoins spécifiques de cette race sensible. Ils doivent comprendre que le Whippet nécessite une approche basée sur la douceur et la bienveillance.

L’éducation doit commencer dès le plus jeune âge du chiot, avec des commandes de base et des récompenses pour renforcer les comportements positifs. La cohérence est essentielle, et tous les membres de la famille doivent utiliser les mêmes techniques d’entraînement.

Les premiers jours d’un Whippet dans son nouveau foyer sont déterminants pour son adaptation future. Il faut accorder du temps au chien pour s’acclimater sans le submerger.

Cette préparation inclut également la sécurisation du domicile et la création d’un espace dédié où le Whippet pourra se sentir en sécurité.

D’ailleurs, vous pouvez lire ou relire mon article intitulé Un Whippet n’est pas un jouet : Comment adopter responsable ! Il vous suffit de cliquer juste ICI !
Portrait d’un Whippet noir avec le message #STOPABANDON.








On pourrait croire qu’un simple article ne changera pas grand-chose. Mais chaque prise de conscience est une petite victoire. Chaque lecture attentive, chaque partage, chaque conversation entamée peut éviter un abandon. Peut sauver un Whippet.

Vous aimez cette race ? Et vous vivez avec l’un d’eux ? Ou vous rêvez peut-être d’en accueillir un ? Alors, vous avez un rôle à jouer.

Voici quelques pistes d’engagement, concrètes et accessibles :

  • Parlez autour de vous de cette Journée contre l’abandon. Elle existe pour nous rappeler à nos responsabilités.
  • Informez ceux qui hésitent à adopter. Orientez-les vers des sources fiables. Osez dire que ce n’est pas “juste un chien”.
  • Soutenez une association, même modestement. Un don, un relais, une famille d’accueil temporaire peuvent tout changer.
  • Refusez la complaisance. N’encouragez pas les adoptions précipitées, ni les achats à la va-vite sur Le Bon Coin ou ailleurs.
  • Et si vous êtes dans le doute, dans la fatigue ou dans la détresse… parlez-en. Demandez de l’aide. Ne laissez pas le silence vous couper de ceux qui pourraient vous aider à bien faire.

Le Whippet n’est pas un chien parfait. Mais il mérite une vie digne. Pas une case, un box ou un site de petites annonces. Il mérite ce que vous auriez aimé qu’on fasse pour vous si vous aviez été à sa place.

Alors, pour cette Journée mondiale contre l’abandon, faisons un peu plus que simplement constater. Agissons. Informons. Soutenons.



















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16 commentaires

  1. a dit :

    Merci pour cet article clair, engagé et utile. Les chiffres sur l’abandon font froid dans le dos… et ton éclairage sur les Whippets apporte une vraie profondeur. Cette journée contre l’abandon mérite plus de visibilité, et ton article y contribue pleinement. Bravo pour ce travail de sensibilisation Laura, aussi nécessaire que percutant.

    1. a dit :

      Merci beaucoup pour ton retour si encourageant Sophie. Je suis ravie que l’article ait pu toucher et informer. Ensemble, continuons à donner de la voix à cette cause essentielle. 🙏🐾

  2. a dit :

    Je suis tout à fait d’accord qu’il faudrait éduquer les futurs adoptants mais existe-t-il des accès à cette éducation? Éleveurs, assos, refuges, fédérations ont-elles créé des formations en ligne communes à toutes les races et des spécialisées pour chacune? C’est vrai que cela semblerait déjà être une base… Merci pour toutes ces alertes, on a largement de quoi s’améliorer !

    1. a dit :

      Merci pour ton commentaire Sylvie. C’est vrai qu’en dehors des conseils de certains éleveurs, l’éducation des futurs adoptants, surtout les primos, reste encore à faire…🐾

  3. Magdalena a dit :

    Bravo pour cet article super complet qui met en lumière nos comportements… et leurs effets… 😥

    1. a dit :

      Merci beaucoup pour ton retour Magdalena 🙏 C’est justement en prenant conscience de nos gestes du quotidien qu’on peut espérer changer les choses pour eux 🐾

  4. a dit :

    Merci pour cet article si complet et poignant. C’est dur à lire parfois, mais c’est nécessaire. Tu poses les bonnes questions, sans jugement, mais avec une vraie exigence de conscience. Le Whippet, comme tous les chiens, mérite qu’on le considère pour ce qu’il est vraiment, pas pour une image fantasmée ou un effet de mode. Et ton texte remet l’humain au centre de la responsabilité, avec justesse et clarté. Merci de porter cette voix, et de rappeler que chaque geste compte, même petit.

    1. a dit :

      Merci Édouard, ton message me touche beaucoup. C’est exactement ce que j’espérais : provoquer une réflexion sans accuser, mais en réveillant les consciences. Merci de lire avec autant d’attention et de cœur 🐾

  5. Difficile de parler s’abandon sans se laisser envahir par l’émotion, et notamment la colère. Mais ton article rappelle avec justesse qu’on ne quitte pas un être vulnérable sans laisser de trace : que ce soit un animal ou une chanson inachevée, tout mérite qu’on y mette du cœur jusqu’au bout.

    1. a dit :

      Merci Denis, tu mets des mots très justes sur ce que beaucoup ressentent. Oui, chaque être vulnérable mérite qu’on reste présent jusqu’au bout. Ton parallèle avec la chanson inachevée est aussi poétique que percutant. 💛

  6. a dit :

    C’est très touchant de voir combien l’abandon est un fléau — près de 100 000 animaux par an en France, dont beaucoup de Whippets 😢. Ce que tu écris sur l’adoption impulsive, le manque d’éducation et les attentes irréalistes résonne fort. Pour moi, c’est un rappel essentiel : réfléchir en amont à l’engagement que représente un chien, et ne jamais l’acheter sur un coup de cœur.

    1. a dit :

      Merci Anne 🙏 Ton message me touche beaucoup. Tu as parfaitement résumé l’enjeu : adopter un chien, y compris un Whippet, demande réflexion, temps, et responsabilité. Si cet article peut faire réfléchir ne serait-ce qu’une personne, alors il aura déjà été utile.

  7. a dit :

    Pas facile à lire mais tellement important d’en parler.
    Gros travail à faire sur l’humain. Bravo pour ton implication Laura 🧡.

    1. a dit :

      Merci beaucoup Magali 🧡 Tu as raison, c’est surtout l’humain qu’il faut éduquer… et ce n’est pas toujours le plus simple. Mais si on peut faire bouger un peu les lignes ensemble, alors ça vaut le coup.

  8. Un article d’utilité publique pour tous les maîtres ou futurs mâitres d’animaux de compagnie, de chiens bien sûr et de whippets en particulier. « Un animal n’est pas un jouet » aimait nous rappeler mon père. Comme il avait raison ! Je suis 100% d’accord avec toi, il faut tous nous éduquer pour qu’on ne squatte la honteuse première place des abandonneurs de chiens.
    Merci Laura

    1. a dit :

      Merci Line, ton message me va droit au cœur 🙏 Ton père avait une belle sagesse, et tu perpétues parfaitement ce message. Oui, éduquons-nous tous, pour qu’un jour la France ne soit plus tristement championne des abandons…

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